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Actuel: Masters France

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  • Prochain Tournoi:   Brisbane







    Information:

    Année

    Classement

    2008

    32e

    2007

    25e

    2006

    55e

    2005

    46e

    2004

    123e

    2003

    83e

    2002

    36e

    2001

    150e

    2000

    275e



    *




     

                                   Les débuts

                                                            Sport-Etudes

    "Au sport-études, ils m'ont pris avec une année d'avance. Ils m'avaient repéré. Parallèlement au tennis, ma passion, j'avais de bons résultats scolaires. Sans trop travailler, je n'ai jamais eu de soucis! Je suis resté à Reims jusqu'à 14 ans. Ensuite j'ai rejoint l'INSEP à Vincennes. Là, ça s'est passé beaucoup moins bien. A Reims, je me sentais comme dans une grande famille. A l'INSEP, j'étais un peu perdu. On était beaucoup plus nombreux et j'étais toujours le plus jeune. Je ne me plaisais pas du tout là-bas"



                                                                      L'expérience américaine

    "C'est grâce à IMG, la société qui gère mes intérêts que j'ai pu faire un stage chez Bolletieri. Je suis arrivé en Floride pour un stage de 15 jours à Pâques. J'avais 15 ans quand je suis arrivé là-bas. Tout de suite, j'ai été pris à part et c'est là que j'ai rencontré Nick Bolletieri. Globalement le stage s'est bien passé et trois mois plus tard, en août, je revenais pour intégrer l'Académie. Je partais un peu dans l'inconnu mais j'étais motivé et très excité.

    J'arrivais en Floride, je ne parlais pas un mot d'anglais car j'avais fait allemand en première langue... Mais je n'avais pas le choix et pis je me suis rapidement senti bien. Franchement, l'intégration s'est super bien passée. J'ai retrouvé une grande famille. On était vraiment dans des conditions privilégiées avec un appartement pour cinq."

    "Au niveau tennis, je m'entraînais avec le Belge Xavier Malisse qui a deux ans de plus que moi. On s'entendait bien et on travaillait ensemble. Mais pour tout dire, c'était un travail assez violent. On s'entraînait 5 à 6 heures par jour, sous la chaleur. C'est là que j'ai commencé à avoir des pépins physiques. Au bout de trois mois, j'ai dû être opéré du genou gauche à cause d'une fissure du ménisque. L'année d'après, j'ai eu la même opération pour l'autre genou... La première fois, j'ai été arrêté quatre mois et il m'a fallu deux mois pour revenir à 100%. La deuxième fois, j’ai fait un break de deux mois et j'ai mis un mois de plus pour revenir. En tout, ça fait presque un an de perdu... J'ai fait ma rééducation sur place. Je n'étais pas désespéré parce que j'avais du soutien moral sur place. Malgré tout, une fois sur pied, après quelques mois, l'ambiance a commencé à changer. Il y a eu des problèmes au niveau de l'encadrement et moi, la France commençait à me manquer, je saturais un peu."

                                            La révélation

                                                                          2000 la révélation

    "C'est début 2000 que je suis revenu en France. J'avais rencontré Thierry Champion en décembre 1999 à 'Orange Bowl et on a tout de suite accroché. Enfin, surtout moi! Moi j'ai tout de suite senti que je voulais travailler avec lui. Lui a mis plus de temps à me cerner. C'est vrai qu'au premier abord, je suis un peu sauvage. On a l'impression que je suis ailleurs... Finalement, on s'est rapidement entendu pour travailler ensemble dans le cadre du TETC Bob Brett,  Montreuil."

    "J'ai tout de suite retrouvé la confiance avec Thierry. A 14 ans, je gagnais tout, ensuite il y a eu les blessures, un trou et des doutes forcément... Mais au début de l'année 2000, j'ai senti que je retrouvais les bonnes sensations. Ca s'est concrétisé à Roland Garros ou j'ai gagné le titre junior. Ce titre 'a vraiment fait prendre conscience de mes possibilité. Thierry m'a apporté beaucoup de choses à ce moment là et il continue de le faire.

    Je profite de son expérience du haut niveau. C'est important pour négocier les matches avant et pendant. Et puis il y a aussi son expertise technique. Quand je l'ai rencontré pour la première fois, j'ai vraiment pensé que c'était avec lui et pas un autre que je voulais travailler. C'est toujours vrai. On s'entend super bien, sur le court et en dehors."

    "Après le titre junior à Roland Garros, l'étape suivante, a été le passage chez les séniors. Ca s'est fait tranquillement, sans précipitations. J'ai joué mon premier tournoi sur le circuit ATP en juin 2000, à Kitzbuhel, en Autriche, sur terre battue. Sorti des qualifications, j'ai passé un tour avant de perdre contre Albert Costa. Mais j'ai surtout beaucoup joué sur le circuit challenger. En 2001, wild-card à Roland Garros, je suis tombé au premier tour contre Lleyton Hewitt. Je lui ai pris le premier set mais il m'a battu en quatre manchez. J'avais encore du boulot..."

                                                                


                                                                          2002, l'explosion


    "Avant d'aborder la saison 2002, j'avais un objectif, celui d'intégrer le top 100. J'ai commencé l'année en Australie avec une wild-card à l'Open d'Australie où j'ai été éliminé au premier tour. Après un retour en Challenger, mon premier bon résultat, je l'ai obtenu à Casablanca où j'ai atteint les quarts. Je sentais que je progressais. Je sentais que ça venait. Et Roland Garros est arrivé!"

    "J'étais 107e avant Roland Garros et c'est là que le déclic s'est produit, devant tout le monde. Incroyable! Ca a commencé par Ferreira en 5 sets, puis Fabrice Santoro puis Novak contre qui j'ai joué le meilleur tennis de ma vie. Ensuite, j'ai joué en huitième contre Agassi, sur le Central. J'ai mené deux sets à zéro et j'ai perdu en cinq sets après avoir eu un break d'avance dans le cinquième... Je crois que j'aurais pu gagner. Il ne m'a manqué qu'un peu d'expérience. Mais j'ai beaucoup appris. J'ai pris conscience que je pouvais rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde. Ca change tout!"

    "L'autre déclic est arrivé à Long Island où je bats Sampras au 2e tour. Là, j'ai franchi encore un cap. J'étais en pleine forme, sûr de mon tennis mais j'ai dû abandonner en quart contre Corretja à cause d'une énorme ampoule à l'orteil. Une grosse déception sur le coup... A l'US Open, j'étais très bien mais je tombe sur un Gonzalez en pleine bourre qui me bat 6/4 au cinquième. Je ne suis pas passé loin... Je le sentais vraiment, j'étais dans les 100 et ce n'était pas un hasard."

                                       Premiers Titres

                                                                     Tout se précipite

     "A ce moment-là, j'vais une énorme envir de jouer quand j'ai été appelé par Guy Forget pour participer au stage de l'équipe de France en vue de la demi-finale contre les Etats-Unis à Roland Garros. J'ai dû faire l'impasse sur deux tournois que j'avais très envie de jouer mais ce stage a été une très grande expérience. A part un discours que j'ai dû prononcer lors du repas officiel et où je ne me suis pas si mal débrouillé! Je ne m'attendais pas à jouer. Forger m'avait prévenu. Il voulais avoir le maximum de joueurs prêts. J'ai été derrière l'équipe à fond. On a gagné, c'était génial!"

    "Et puis est arrivé Moscou. C'était mon premier tournoi indoor. Un peu dur. J'ai joué les qualifs, trois matches, puis j'ai avancé dans le tournoi, match après match... Il y a eu la demi-finale contre Safin mais c'est en finale contre Schalken que j'ai fait mon meilleur match. j'ai gagné le tournoi. Le premier de ma carrière et je ne suis pas encore sûr d'avoir réalisé. Là-bas, j'étais un inconnu total, c'était trop bizarre!"

    "Ensuite j'ai enchaîné avec Lyon. En arrivant, j'avaisdéjà un peu mal à la cuisse. J'avais juste l'ambition de faire de mon mieux parce que j'étais pas mal attendu. J'ai beaucoup moins bien joué qu'à Moscou, j'avais moins de force. J'ai gagné surtout avec le mental, sur la confiance. Je me suis étonné à ce niveau-là. J'ai prouvé ma force mentale, surtout en demi où j'étais fracassé. Une fois en finale, je me suis dit que je n'avais plus qu'un match à jouer et c'est finalement Guga qui a craqué physiquement. J'avais la volonté et le public avec moi. Ca reste vraiment la plus grosse émotion, le plus beau moment de ma carrière."

                                                             La finale de la Coupe Davis


    "Moscou, Lyon, c'était énorme en émotion mais l'année n'était pas encore terminée. Il y a eu d'abord une blessure à la paroi abdominale. Je suis resté trois semaines sur le carreau et j'ai loupé Bercy. J'étais déçu parce que je jouais vraiment bien en indoor et parce que c'est un tournoi que je voulais vraiment disputer. Je me suis reposé et je me suis soigné, je pensais que c'était grave mais en fit, ça a guéri pus vite que prévu. Du coup, Guy Forget, qui se tenait au courant de mon état avec les médecins, m'a convoqué pour le stage en vue de la finale de la Coupe Davis. J'étais très heureux, je prenais ce stage pour une occasion idéale de me remettre en route. Je ne pensais pas à jouer. Mais au cours du stage, j'ai très vite retrouvé mon niveau, j'ai joué de mieux en mieux et la blessure d'Arnaud Clément au poignet a poussé Guy à me sélectionner."

    "Quand il m'a annoncé que j'allais jouer, je n'étais qu'à moitié surpris. 'étais super heureux. J'ai pensé que j'allais vivre un truc extraordinaire. Exacement le genre d'événements que j'aime vivre et qui me motivent. Le premier match contre Safin a été un peu dur. Je manquais de compétition. Je n'avais plus joué depuis longtemps. Il a fait un gros match mais j'aurai pu le battre. Je n'étais pas loin. Après le match, bien sûr j'étais déçu, j'aurai voulu créer la surprise. Le samedi, il y a eu le double. C'était tendu mais sur le bord du court, j'étais confiant. Le samedi soir, Guy m'a confirmé que je jouerai bien le lendemain. Je pensais jouer Kafelnikov et finalement ça a été Youzhny"

    "Ce match, j'ai encore du mal à en parler. Ca me fait mal, c'est dur. Je crois que j'ai perdu parce que je voulais trop le gagner pour l'équipe. Je n'ai pas assez joué pour moi. C'est un ce qui était arrivé à Sébastien Grosjean dans ses premiers matches de Coupe Davis. C'est une défaite vraiment dure parce que je me sens responsable de la défaite de la France C'était dur pour tout le monde, pour toute l'équipe. Maintenant je me rends compte que ce n'était pas un match comme un autre et je sais que la preochaine fois que je jouerai en Coupe Davis, j'aborderai le match différemment Ca restera la plus grande défaite de ma carrière mais je suis persuadé que les grandes défaites amènent les grandes victoires."

    "Ensuite, j'ai dû affronter le regard des autres dans la rue. Tous ces gens qui te salent, qui ne savent pas quoi te dire, qui ont pitié de toi. C'est dur à vivre. En même temps, les gens me reconnaissent, ils me disent que jeles ai fait viber, ça fait plaisir... Le grand public m'a vraiment découvert. Maintenant je veux oublier ce match. Je ne veux pas me le refaire 10 000 fois dans la tête. Un jour, peut-être que je ramènerai la Coupe Davis à moi tout seul. C'est ce que j'essaie de me dire."

                                         Les Blessures

    Se sentant responsable de la perte de la Coupe Davis il mettra de longs mois à s'en remettre et à retrouver son meilleur niveau. Il manque les deux tiers de l'année 2004 en raison de blessures et retombe au-delà de la centième place mondiale.

    Mais une victoire en cinq sets contre l'espagnol Carlos Moya en demi-finale de Coupe Davis lui permet de reprendre confiance.

    Les Autres Années



                                                    2005

    A partir de 2005 il fait son retour parmi les 50 premiers mondiaux, grâce principalement à ses résultats sur terre battue (il est considéré comme le meilleur spécialiste français sur cette surface). Il fait un 8e de finale a l'Open d'Australie. 

                                                    2006

    Ainsi, en 2006 à Roland Garros, il pousse Rafael Nadal dans ses retranchements au troisième tour, ne s'inclinant que 5-7, 6-4, 6-4, 6-4 (en 4h53).

                                                                                    2007

    Il remporte enfin le 3e tournoi de sa carrière à Casablanca, sur terre battue. Lors du tournoi de Roland Garros, il s'incline au troisième tour contre le russe Igor Andreev (7-6, 6-0, 6-3). Il obtient lors de cette édition, le Prix Citron, distinction décernée au joueur au "fort caractère ultra vitaminé" du tournoi. Bien que consideré comme un joueur de terre battue, "Paulo" s'illustre à Wimbledon cette même année en battant notamment deux têtes de séries, l'Espagnol David Ferrer et le Croate Ivan Ljubicic. Il s'incline en 8e de finale face à l'Américain Andy Roddick. Il confirme la semaine suivante en remportant le tournoi sur terre battue de Gstaad, éliminant notamment Gael Monfils en 1/4 et Radek Stepanek en 1/2 finale avant de battre en finale Andreas Seppi 6-7, 6-4, 7-5, succédant ainsi à un autre français, Richard Gasquet. Il débute sa tournée américaine par le Masters du Canada où il rencontre au premier tour Guillermo Cañas. L'Argentin mène une manche à rien et 4-0 mais PHM parvient à retourner la situation pour obtenir la victoire 4-6, 7-5, 6-0. Il bat ensuite Mario Ancic (6-3, 6-2) mais la belle aventure se termine après son match perdu mais très accroché face à Rafael Nadal (3-6, 6-3, 6-2) L'US Open commence, et ce n'est pas vraiment un succès pour le jeune Strasbourgeois qui s'incline au premier tour, face à Fernando Verdasco (6-3, 6-1, 4-6, 3-6, 3-6). En octobre, il réalise une nouvelle fois à l'Open de Moscou un excellent parcours en atteignant la finale du tournoi qu'il perd dans un match accroché contre Nikolay Davydenko (7-5, 7-6(9)).

    2008

    Il réalise un beau parcours à l'Open d'Australie en se hissant en 8e de finale, éliminant au passage Stefan Koubek au terme d’un match haletant (4/6, 7/6, 2/6, 7/5, 8/6). Gêné à une jambe, il ne peut défendre pleinement ses chances contre Rafael Nadal (4-6, 0-3 abandon). Il reprend la compétition à Marseille où il s'incline en demi-finale face à Andy Murray en deux sets (6/2, 6/2). Quelques semaines plus tard à Indian Wells, il perd au 3e tour face à Jo-Wilfried Tsonga (7-6(5), 6-4). Aux Masters de Miami, il se hisse en 8e de finale mais ne peut résister au n°2 mondial Rafael Nadal (4/6, 4/6). Il atteint toutefois à l'issue de ce tournoi son meilleur classement ATP avec la 12e place mondiale. Lors de la rencontre contre les États-Unis en quart de finale de la Coupe Davis, PHM s'incline face à James Blake en 5 sets (7/6(5), 6/7(3), 6/3, 3/6, 7/5), malgré deux balles de match à 5-4 dans la cinquième manche, puis face à Andy Roddick en 3 sets (6/2, 6/3, 6/2). En mai, il dispute son 7e Roland-Garros en débutant face au Brésilien Gustavo Kuerten (qui dispute le dernier match de sa carrière) et s'impose 6/3, 6/4, 6/2. Puis il enchaîne en s'imposant difficilement face à l'Espagnol Oscar Hernandez (2/6, 1/6, 6/4, 6/3, 6/2). Ensuite, il bat plus aisément l'Argentin Eduardo Schwank sur le score de 6/2, 6/3, 3/6, 7/6(9). Mais en 8e de finale, il s'incline 6/3, 6/4, 6/3 face au Serbe et numéro 3 mondial Novak Djokovic. Ensuite, PHM débute la saison sur gazon en participant au tournoi du Queen's où il perd en 8e de finale face à l'Australien Lleyton Hewitt, ancien numéro 1 mondial, sur le score de 6/4,6/4. Il continue sa préparation à Wimbledon en concourrant à l'Open de Nottingham. Bien que tête de série n°2, il est prématurément éliminé en 16e de finale par le surprenant Croate Marin Cilic. Pour son 6e Wimbledon, Paul-Henri Mathieu s'incline au 3e tour face à ce même Marin Cilic sur le score de 6/7, 6/3, 6/4, 7/6 alors qu'il avait vaincu Oscar Hernandez au premier tour (3/6, 6/2, 6/0, 6/2) puis s'était imposé contre son compatriote Jérémy Chardy au deuxième tour (6/3, 7/5, 7/6). Le parcours de l'Alsacien durant le tournoi londonien peut donc s'avérer décevant compte tenu du fait qu'il fait moins bien qu'en 2007 où il avait atteint les huitièmes de finale. De plus, lors de cette édition 2008, sa partie de tableau était plutôt ouverte car il pouvait se qualifier pour les demi-finales sans avoir à rencontrer de tête de série.PHM revient alors sur terre battue une semaine après son élimination de Wimbledon, en participant à l'Open de Gstaad, en Suisse. Il s'incline à nouveau contre le Croate Marin Cilic en huitième de finale, (6/3, 6/4), pour la troisième fois consécutive en trois tournois. Au mois d'octobre, il atteint la finale de l'Open de Moselle où il est battu par Dmitri Tursunov 7/6 1/6 6/4.



    © Ancien site officiel de Paul-Henri Mathieu
    © Wikipedia

     

     

     


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    Informations

    Classement:
    [Au 08/12/08]

    Race:
    31e (=)
    Technique: 31e (+1)
    Double: 118e (+1)


    Dernier Match:



    6/7 3/6


     
    * Dernière Photo:




    Ratio:

     *

    Surface

    V/D

    Dur

    22/16

    Terre

    6/7

    Gazon

    3/3


     *









     *


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